L’hiver ne va pas tarder sur Vintimille. Dormir en ville, sur les rochers qui touchent la mer ou sous le pont du camp Roya ne sera bientôt plus possible. « Tant qu’on ne sera pas tous assis autour d’une table pour discuter du sort de ces gens, il n’y aura pas de solution, souffle un bénévole. On ne va pas les laisser crever sous nos yeux. » En moyenne, les migrants restent sept jours à Vintimille. Des balles de ping pong.
François Tonneau