ALERTE au 18/10/2016 :
Hier soir, devant l’incurie et le cynisme des pouvoirs publics, Gouvernement et le Conseil dept du 06 nous avons ouvert un lieu d’accueil transitoire, soutenus par un grand nombre d’associations. C le moment de venir nous soutenir à ST Dalmas de Tende, ancienne colonie des lucioles. Les gendarmes sont là…ils attendent des ordres du préfet…. soutenir ce lieu d’accueil transitoire pour les réfugiés en détresse est une nécessité absolue dans la vallée.
le collectif « Solidarité Roya-frontiere franco-italienne » à l’ex-colonie de vacances SNCF les Lucioles à St-Dalmas-de-Tende. Merci de diffuser en masse. Besoin de tout le monde.
Roya Citoyenne
COMMUNIQUE DU COLLECTIF
SOLIDARITE ROYA – FRONTIERE FRANCO-ITALIENNE
Le 17/10/2016
Suite à la fermeture des frontières par la France, notamment celle de Menton, la vallée de la Roya connait un afflux sans précédent de réfugiés en détresse, des femmes, des malades, des mineurs… Dans des conditions sanitaires déplorables. Sans réponse des pouvoirs publics, Gouvernement/Préfecture et Conseil départemental, qui fuient leurs responsabilités, le collectif « Solidarité Roya-Frontière franco-italienne » a pris la décision d’ouvrir un lieu d’accueil humanitaire de transit dès ce soir. Nous vous tenons au courant.
Collectif « Solidarité Roya frontière franco-italienne »
Premiers signataires :
LDH PACA / LDH Section de Cannes-Grasse / LDH Section de Nice / MRAP 06 / CIMADE 06 / RESF 06 / ADN / « Habitat et Citoyenneté » / Sud Santé FEAM 06 / « Roya citoyenne » …
Premier communiqué à télécharger au format pdf : COMMUNIQUE 17.10.16 COLLECTIF Solidarite Roya-frontiere franco-italienne
COMMUNIQUE DE LA COORDINATION PACA
DE SOLIDARITE AUX REFUGIES
Le 18/10/2016
A l’heure du démantèlement de la « jungle » de Calais, l’Etat prétend organiser l’accueil des réfugiés en les relocalisant dans des CAO sur tout le territoire.
Or, nous, habitants de la vallée de la Roya, faisons face à une situation d’urgence croissante : suite à la fermeture des frontières par la France, notamment celle de Menton, la vallée de la Roya connait un afflux sans précédent de réfugiés en détresse, des femmes, des malades, des mineurs… dans des conditions sanitaires déplorables.
Aussi, notre collectif inter-associatifs de toute la région PACA, constitué d’individus (élus, médecins, infirmières, avocate, agriculteurs, etc.) et d’associations, sans réponse des pouvoirs publics (Gouvernement/Préfecture et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes), qui fuient leurs responsabilités, a pris la décision d’ouvrir un lieu d’accueil humanitaire de transit dès ce soir.
Au vu de l’urgence humanitaire et sanitaire, il est indispensable que les pouvoirs publics assument concrètement les conditions minimales de salubrité du lieu : eau, sanitaires, électricité, ainsi que les soins médicaux.
En cas d’expulsion de ce lieu, les autorités demeureront responsables de la mise en danger (Cf. les derniers décès sur l’autoroute Vintimille-Menton) de ces personnes d’autant plus vulnérables à l’approche de l’hiver, que l’on retrouve errant avec de multiples blessures, malades, en sandales dans la montagne… Les Pouvoirs publics ne peuvent continuer à se défausser de leurs responsabilités, en renvoyant indéfiniment et en toute illégalité les réfugiés en Italie, leur déniant ainsi toute possibilité de demander asile, et refusant aux mineurs isolés la protection qui leur est due.
Nous appelons les personnes, les associations et syndicats, les collectifs à manifester leur soutien à notre démarche, en particulier en cas d’expulsion.
Pour la coordination PACA de solidarité aux migrants
2e communiqué à télécharger au format pdf : COMMUNIQUE 18.10.16 COORDINATION PACA MIGRANTS
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Réactions des élus :
Président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes :
Depuis lundi soir, une cinquantaine de migrants clandestins arrivés par l’Italie sont hébergés en toute illégalité à Saint-Dalmas-de-Tende, dans les Alpes-Maritimes, dans un lieu d’accueil établi par un collectif d’associations.
Je veux dénoncer l’action de ces associations qui, au mépris du droit et de la sécurité de nos concitoyens, encouragent et accompagnent des migrants sans droit ni titre souhaitant entrer en France. Car, malgré le faux prétexte humanitaire et le champ lexical compatissant utilisés par ces associations afin d’écarter les critiques, il s’agit bien là d’aider des étrangers en situation irrégulière, dont nous ne savons rien, à déjouer la vigilance de la France à ses frontières, et ce, au moment où la crise migratoire est plus que jamais source de tensions et d’inquiétudes chez nos concitoyens et où la réalité de l’infiltration de djihadistes dans les flux migratoires est incontestable.
En agissant ainsi, ces associations dévoient le sens de la loi. Leurs responsables défient les autorités en se servant de la cause qu’ils prétendent défendre pour tenter d’imposer une politique contraire aux intérêts et aux vœux des Français. Le Conseil départemental des Alpes-Maritimes s’est fait le porte-parole de ses habitants en adoptant à une très large majorité, le 22 septembre dernier, une motion rejetant l’implantation de mini-jungles sur son territoire.
Aussi, j’appelle le Gouvernement à faire respecter la loi en procédant sans délai au démantèlement de ce campement illégal, en expulsant ses occupants et en poursuivant les associations à l’origine de cette action. Laisser ainsi quelques militants d’extrême gauche bafouer l’État de droit sans réagir avec fermeté constituerait un message d’impunité terrible et un nouvel appel d’air à l’immigration.
Et sur Twitter :
Ouverture d’un campement illégal de migrants dans les Alpes-Maritimes : j’appelle le Gvt à faire respecter la loi http://eciotti.fr/ym3 14:02 – 18 Oct 2016
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Président de région PACA, M. Estrosi :
et sur Twitter : https://twitter.com/cestrosi/status/788357519345328128
« Je dénonce la création camp de migrants illégal par des associations irresponsables à #StDalmasDeTende. Cette attitude est inacceptable ! »
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Conseillère régionale : https://www.facebook.com/LaurenceboettiforestierPACA/?hc_ref=PAGES_TIMELINE&fref=nf
COMMUNIQUE : « JE DÉNONCE LA CRÉATION ILLÉGALE D’UN CENTRE D’ACCUEIL DE MIGRANTS A SAINT-DALMAS-DE-TENDE »
Depuis lundi soir, un collectif pro-migrants a créé, à Saint-Dalmas-de-Tende, un centre d’accueil illégal pour les immigrés clandestins.
Au mois d’août, j’avais alerté l’Etat sur le risque de voir la vallée de la Roya devenir le principal lieu de passage des flux migratoires illégaux et demandé que soient rétablis les contrôles aux frontières. Ma demande n’ayant pas été suivie d’effet, les migrants ont continué à venir en masse dans la vallée de la Roya pour rejoindre Nice, aidés en cela par des militants No-Borders qui venaient même s’en vanter dans les médias.
Ces derniers franchissent aujourd’hui une nouvelle étape en incitant les migrants clandestins, non seulement à transiter par la Roya pour entrer en France, mais à s’y installer, au mépris des lois et contre l’avis des habitants et des élus locaux. Ils occupent illégalement,à cet effet, un bâtiment, propriété de la SNCF, où ils sont entrés par effraction.
Face à cette situation qui risque d’alimenter les tensions et de constituer un appel d’air à l’immigration, je demande à l’Etat de faire respecter la loi et de démanteler au plus vite ce campement illégal.
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MEDIAS
Alpes-Maritimes : des associations ouvrent un lieu d’accueil
de solidarité pour les réfugiés
Une cinquantaine de réfugiés érythréens arrivés via l’Italie sont hébergés depuis lundi soir à Saint-Dalmas-de-Tende dans un « lieu d’accueil humanitaire de transit » établi par des associations mais dont le département des Alpes-Maritimes et la région Paca ont aussitôt exigé « le démantèlement sans délai ».
Exaspérés par l’inaction de leurs élus, des citoyens ouvrent un
centre d’accueil pour les réfugiés
Face à l’inertie des pouvoirs publics, des habitants de la vallée de la Roya ont décidé de prendre les devants et d’ouvrir un centre d’accueil aux migrants qui franchissent la frontière franco-italienne.
Cette nuit, une cinquantaine de réfugiés ont pu passer la nuit à l’abri. Révoltés devant l’inaction du gouvernement et des autorités locales, qui refusent d’accueillir les migrants, y compris les mineurs, les habitants de la vallée de la Roya ont entrepris de répondre, eux-mêmes, à l’urgence de la situation en créant un centre d’accueil pour les réfugiés en transit.
« Nous ne prétendons pas qu’il s’agit d’une situation idéale, confie Cédric Herrou, agriculteur et membre de l’association Roya citoyenne. Mais que faire d’autre ? » Lundi matin, différentes associations locales et organisations humanitaires se sont réunies dans l’intention de résoudre les problèmes les plus urgents. Au sortir de ces discussions, ils avaient créé un collectif. Quelques heures plus tard, la décision d’occuper les anciens bâtiments d’une colonie de vacances à Saint-Dalmas-de-Tende (Alpes-Maritimes) était prise.
À lire >> Scènes de chasse aux réfugiés dans les Alpes-Maritimes
« Tout est allé très vite. Dans l’après-midi, nous étions déjà en train d’investir ce nouveau lieu et d’organiser un accueil », continue l’agriculteur. Un peu plus tard dans la soirée, un communiqué est envoyé au nom du collectif, « Solidarité Roya-Frontière franco-italienne », expliquant succinctement les motivations et l’absolue nécessité de cette démarche :
Suite à la fermeture des frontières par la France, notamment celle de Menton, la vallée de la Roya connaît un afflux sans précédent de réfugiés en détresse […] dans des conditions sanitaires déplorables. Sans réponse des pouvoirs publics […] qui fuient leurs responsabilités, le collectif a pris la décision d’ouvrir un lieu d’accueil humanitaire de transit dès ce soir.
D’« ordinaire », Cédric Herrou accueille entre huit et quinze personnes sur sa propriété. Mais ces derniers jours, près de soixante-dix réfugiés sont parvenus à franchir la frontière fanco-italienne et se sont dirigés vers sa ferme. Dans la nuit de dimanche à lundi, ils étaient cinquante à dormir chez lui et sur son terrain, dans des caravanes et des tentes. « Ils doivent se passer le mot depuis Vintimille », pense cet habitant de la vallée. Cependant, à l’approche de l’hiver, l’homme s’inquiète des modestes conditions d’hébergement, notamment d’un point de vue sanitaire, qu’il peut offrir à ces personnes qui ont souvent besoin de soins médicaux. « Nous avons essayé d’interpeller la mairie et les autorités locales, s’indigne Cédric Herrou. Mais nousn’avons même pas eu de réponse et nous étions dans l’impasse. L’État ne les protège pas alors que la plupart d’entre eux sont mineurs. »Pire, « les forces de l’ordre les ramènent en Italie lorsqu’elles les attrapent ».
Il y a deux semaines, des associations de la Roya et des citoyens alertaient sur les scènes de chasse aux réfugiés dans leur vallée. En dépit des dangers de cette région escarpée du sud-est de la France, les forces de l’ordre n’hésitent pas à courir après les migrants qui tentent de passer la frontière avec l’Italie, depuis le camp de Vintimille. Parmi eux, beaucoup de mineurs qui, s’ils sont attrapés, subissent le même sort que les autres et sont effectivement renvoyés à Vintimille, malgré les lois et conventions internationales qui « obligent » l’État à protéger ces personnes considérées comme vulnérables.
Pour avoir mis à l’abri des jeunes réfugiés Érythréens, se déclarant mineurs, qui avaient été arrêtés mardi dernier par les forces de l’ordre, Cédric Herrou était d’ailleurs convoqué cet après-midi à 14h30 à la gendarmerie de Breil-sur-Roya.
L’initiative de la dernière chance ?
« Ce centre d’accueil, c’est notre dernière solution », souffle Élisabeth Grimanelli, membre de la Cimade dans les Alpes-Maritimes. En effet, malgré l’engagement des organisations, des associations et même des habitants, « le gouvernement et les autorités locales continuent de fuir leurs responsabilités ». Choquée par la mort de Milet Tasfemariam, une jeune Érythréenne de 17 ans percutée le 7 octobre par un camion alors qu’elle tentait de traverser un tunnel pour rejoindre la France, Élisabeth Grimanelli revient sur la présence des soldats dans la vallée de la Roya, chargés de courir après les migrants, et proteste contre une « politique insoutenable ».
Le 22 septembre, le département des Alpes-Maritimes à majorité Les Républicains (LR) a voté une motion pour s’opposer à l’accueil de migrants en transit à Calais, alors que le plan gouvernemental prévoit l’ouverture de nombreux lieux partout en France dans le cadre du prochain démantèlement du camp.
« Cette décision de créer un centre dans des locaux que nous occupons par manque de moyens n’est pas la solution miracle, reprend Cédric Herrou, mais elle nous permet de parer au plus pressé. » Dans la nuit de lundi à mardi, une cinquantaine de réfugiés ont donc pu dormir dans des bâtiments désaffectés à Saint-Dalmas-de-Tende, un village au cœur de la vallée de la Roya.
Si pour le moment tout reste à faire, « une centaine de personnes sont prêtes à installer le nécessaire», assure l’agriculteur. Aux côtés du collectif, les migrants vont également participer à la création d’une cuisine, de lits et de sanitaires, pour assurer une mise à l’abri digne. Ce que refuse actuellement les autorités.
Consciente que cette occupation n’est pas tout à fait « légale », l’association Roya citoyenne a décidé de jouer la transparence et d’avertir les médias de la présence de ce centre d’accueil. Car, d’après Cédric Herrou, « ils ne [leur] laissent pas le choix ». Ce matin encore, Roya citoyenne alertait sur le risque d’être évacué par les autorités et appelait les habitants et les associations à venir prêter mains fortes aux personnes sur place.
Le 10 octobre, ces associations, aux côtés de Médecins du Monde (MDM) avaient solennellement demandé la réouverture de la frontière franco-italienne que les migrants continuent de franchir au péril de leur vie, accusant notamment la France de violer ses propres engagements internationaux en matière de droits humains. Mais leur appel n’a, une fois de plus, pas été entendu.
Alpes-Maritimes : des associations ouvrent un lieu d’accueil pour
des réfugiés
Une cinquantaine de réfugiés érythréens arrivés via l’Italie sont hébergés depuis ce lundi à Saint-Dalmas-de-Tende dans un « lieu d’accueil humanitaire de transit » établi par des associations des Alpes-Maritimes, département qui refuse tout accueil de migrants, a indiqué l’association Roya Citoyenne.
Ils ont investi les lieux en quelques heures, la nuit dernière, une soixantaine de migrants se sont donc installés dans une ancienne colonnie de vacances désaffectée de la vallée de la Roya. Intervenants : Laurent Barreau Collectif défense des migrants, Cédric Horrou Roya citoyenne - Peyrano Bernard, Sara Jean-Marc et Espanol Céline
« On ne veut pas défier les autorités, on voudrait qu’elles comprennent. Le département a dit qu’il ne voulait pas de migrants, et pas de mineurs alors que c’est son devoir », a précisé à l’AFP George Faye, membre de Roya Citoyenne.
On considère qu’il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d’aide, donc nous nous portons secours aux gens dans le besoin.
« Suite à la fermeture des frontières par la France, notamment celle de Menton, la vallée de la Roya connait un afflux sans précédent de réfugiés en détresse, des femmes, des malades, des mineurs dans des conditions sanitaires déplorables », précisent les associations à l’initiative de cet accueil, la Ligue des Droits de l’homme, le MRAP, la Cimade, l’association pour la démocratie niçoise (ADN) et l’association Habitat et Citoyenneté – dont le responsable, Hubert Jourdan, a hébergé plusieurs centaines de migrants chez lui depuis 15 mois à la Colle-sur-Loup.
Cinquante-trois hommes, femmes et enfants, ayant tous fui le régime totalitaire d’Erythrée, sont hébergés à Saint-Dalmas-de-Tende à l’abri du froid dans un ancien centre de colonie de vacances.
« A titre humanitaire, c’est parfaitement légal », a rappelé M. Jourdan dont l’action à La-Colle-sur-Loup lui a valu six heures de garde à vue en septembre et qui était lundi soir aux fourneaux pour faire la cuisine aux réfugiés érythréens.
Ces associations et Médecins du Monde avaient demandé solennellement le 10 octobre la réouverture de la frontière franco-italienne, que des milliers de migrants franchissent souvent au péril de leur vie, et accusé la France de violer ses propres engagements internationaux.
De son côté, la préfecture n’a identifié aucun lieu dans le cadre du plan gouvernemental de fermeture de la jungle de Calais d’ici la fin de l’année.
- Avec AFP -
Contre l’avis de la région Paca, un collectif d’association accueille depuis lundi à Saint-Dalmas-de-Tende des réfugiés érythréens qui franchissent la frontière italienne.
Une cinquantaine de réfugiés érythréens sont hébergés depuis lundi soir à Saint-Dalmas-de-Tende dans un « lieu d’accueil humanitaire de transit » établi par des associations mais dont le département des Alpes-Maritimes et la région Paca ont aussitôt exigé « le démantèlement sans délai ». »Sans réponse des pouvoirs publics, gouvernement/préfecture et conseil départemental, qui fuient leurs responsabilités, le collectif Solidarité Roya-Frontière franco-italienne a pris la décision d’ouvrir un lieu d’accueil humanitaire de transit », ont indiqué dans un communiqué ces associations (Cimade, LDH, MRAP, ADN, Habitat et Citoyenneté).
Une petite quinzaine de gendarmes ont pris position dans la journée, « en attente d’instruction », selon la gendarmerie.
Un bâtiment de la SNCF. Les hommes, femmes et enfants, mis à l’abri par les associations dans cet ancien centre de colonie de vacances SNCF de Saint-Dalmas-de-Tende à quelques kilomètres de la frontière italienne, sont originaires d’Erythrée, pays dont les ressortissants ont vocation à demander l’asile en France. Les effectifs ont fluctué au fil des heures et certains ont repris la route. Le bâtiment, en passe d’être vendu, appartient à la SNCF qui va porter plainte. « Nous n’avons pas été sollicités, il y a eu effraction. Ce qui nous inquiète est donc la sécurité du bâtiment, et donc de ses occupants », a indiqué Ivan Bellais, attaché de presse régional de la SNCF.
Opposition à l’accueil de migrants. Le 22 septembre, le département des Alpes-Maritimes à majorité LR avait voté une motion pour s’opposer à l’accueil de migrants en transit à Calais. De son côté, la préfecture n’a identifié aucun lieu dans le cadre du plan gouvernemental de fermeture de la jungle de Calais. »J’appelle le gouvernement à faire respecter la loi en procédant sans délai au démantèlement de ce campement illégal, en expulsant ses occupants et en poursuivant les associations à l’origine de cette action », a réagi de son côté le président LR du département, le sarkozyste Eric Ciotti.
Un « devoir » humanitaire. »Non aux micro-jungle du gvt & aux refuges d’accueil illégaux. Je demande intervention du préfet pour démantèlement immédiat #StDalmasDeTende », a de son côté réagi sur Twitter le président de la région Paca, Christian Estrosi, dénonçant des « associations irresponsables ». »On considère qu’il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d’aide, donc nous nous portons secours aux gens dans le besoin », a pour sa part expliqué George Faye, membre de Roya Citoyenne. « On ne veut pas défier les autorités, on voudrait qu’elles comprennent. Le département a dit qu’il ne voulait pas de migrants, et pas de mineurs alors que c’est son devoir ». »A titre humanitaire, c’est parfaitement légal », a assuré Hubert Jourdan qui, depuis 15 mois, a accueilli plusieurs centaines de migrants chez lui à La-Colle-sur-Loup. Son action lui a valu six heures de garde à vue en septembre.
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Une cinquantaine de migrants s’installent dans un village
de l’arrière-pays
A l’appel de l’association Roya citoyenne, des migrants dont une majorité
d’Erythréens, ont établi un camp provisoire à Saint-Dalmas-de-Tende
depuis lundi soir.
Cette action, avant tout symbolique, est à l’initiative de l’association Roya Citoyenne qui aimerait établir un lieu de solidarité dans la vallée car, selon elle, de nombreux habitants accueillent déjà des migrants chez eux en signe de solidarité.