Soutien du Théâtre du Lavoir
au Théâtre National de Nice
et à l’équipe de « Esperanza »
L’équipe du théâtre du Lavoir appelle le public azuréen à se rendre nombreux aux représentations de la Pièce d’Aziz Chouaki.
Elle l’invite, par ailleurs, à se retrouver pour d’autres soirées dédiées à la solidarité: à MENTON, le lundi 6 mars, à 20H00,
pour la projection du film « Les migrants ne savent pas nager »
et le dimanche 12 mars à 15h45,
pour la représentation de « Éclaboussure # 2 », inspiré de la rencontre entre des artistes et l’équipage de l’Aquarius au large des côtes libyennes. Les Compagnies Arnika et Sîn, producteurs de cette pièce, s’associent au présent communiqué du Théâtre du Lavoir.
Contact : Mandine Guillaume 06 69 70 46 06 Infos@lavoirtheatre.org
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Les affiches du spectacle Esperanza ont été recouvertes.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les affiches fraîchement collées de son spectacle, qui doit être joué au Théâtre national de Nice (TNN) en mars, ont été saccagées.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les affiches fraîchement collées de son spectacle, qui doit être joué au Théâtre national de Nice (TNN) en mars, ont été saccagées. Recouvertes par des appels à « combattre l’islamisme » ou à « défendre la France ». Appel lancé par le groupuscule d’extrême droite « Génération Identitaire ».
Ce spectacle, de l’Algérien Aziz Chouaki, évoque l’histoire d’un groupe de migrants qui s’embarque pour Lampedusa sur un modeste bateau, « l’Esperanza ». Il doit être joué à partir du 2 mars au Théâtre national de Nice.
« Il n’y a aucun message politique dans cette pièce. Nous ne donnons pas de leçon de morale, à personne », s’insurge le metteur en scène arménien. Dans leur volonté de s’inscrire dans le tissu social local, l’auteur et le metteur en scène ont répété le spectacle à la prison de Nice.
L’affiche de « Esperanza », vandalisée, montrait un groupe d’hommes, sur une scène, dont un portant un keffieh.
« C’est peut-être cet élément, et la peau basanée de certains d’entre eux qui ont gêné, ou alors nos noms, un Algérien et un Arménien », regrette Hovnatan Avédikian. « Massacrer nos affiches, c’est un geste agressif et régressif politiquement », ajoute-t-il.
Le Théâtre national de Nice annonce qu’il déposera plainte dans les prochaines heures.
