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Communiqué du syndicat de la police italien SIAP + traduction en français

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LE REGOLE VANNO PENSATE CON LA TESTA E NON CON LA PANCIA…

Roberto Traverso SIAP

Genova, 26 marzo 2017

In questi giorni dei poliziotti colleghi a XXMiglia hanno dovuto ottemperare ad un’ordinanza emanata dal Sindaco Enrico Ioculano che prevede il divieto di dover dare da mangiare ai migranti che si trovano nella città frontaliera.

A prescindere dalle postume giustificazioni politiche, si tratta di una situazione a dir poco imbarazzante ed inaccettabile per la nostra categoria che, ancora una volta, viene gratuitamente esposta a causa della scelta di un sindaco che invece di cercare di stemperare gli animi sta alimentando una situazione d’intolleranza dovuta all’incapacità dell’Europa a gestire il delicatissimo fenomeno dei flussi migratori in pieno allarme terroristico.

I poliziotti che, ai sensi dell’articolo 650 del codice penale, hanno denunciato a piede libero coloro che danno da mangiare ai migranti hanno dovuto applicare la legge, ma l’aspetto preoccupante di questa paradossale vicenda sta nella pericolosità delle ricadute delle scelte del sindaco sull’immagine della Polizia di Stato.

Nemmeno agli zoo vengono sanzionate le persone che danno da mangiare agli animali ed è in accettabile che lavoratrici e lavoratori, che adempiono alle funzioni di agenti e ufficiali di polizia giudiziaria, possano essere distolti da servizi molto delicati per attività mediatiche di questo tipo. Questa situazione, a dir poco spiacevole, deve fare riflettere e con urgenza sulla necessità di valutare con molta attenzione, scelte politiche mirate a rafforzare i poteri dei sindaci sull’argomento sicurezza. Poteri che se gestiti da chi li può utilizzare demagogicamente, potrebbero causare danni sociali irrimediabili non solo preso la frontiera di Ventimiglia, ma anche su tutto il territorio nazionale.

Traduction en français :

IL FAUT PENSER LES CHOSES AVEC LA TÊTE ET PAS AVEC LE VENTRE

Roberto Traverso, SIAP (Sindacato Italiano Appartenenti Polizia)  (Union de la police italienne)

Gênes, le 26 Mars 2017

Ces jours-ci, des collègues policiers à Ventimiglia ont dû se conformer à une ordonnance émanant du maire Enrico Loculano, qui interdit de donner la nourriture aux immigrants qui se trouvent dans la ville frontalière.

Quelle que soit la justification politique a posteriori, il s’agit d’une situation pour le moins embarrassante et inacceptable pour notre profession, qui, une fois encore, est délibérément exposée à cause du choix d’un maire qui, au lieu d’essayer de calmer les esprits, alimente une situation d’intolérance en raison de l’incapacité de l’Europe à gérer le phénomène délicat des flux migratoires dans un contexte d’alerte terroriste.

Les policiers qui, en vertu de l’article 650 du Code criminel, ont interpellé ceux qui nourrissent les migrants, devaient appliquer la loi, mais l’aspect inquiétant de cette histoire paradoxale est le danger des répercussions des choix du maire sur l’image de la Police Nationale.

Même dans les zoos, les gens qui nourrissent les animaux ne sont pas sanctionnés, et il est inacceptable que les hommes et les femmes qui remplissent les fonctions au sein de la police soient  distraits de missions très délicates pour des activités médiatiques de ce type. Cette situation, pour le moins désagréable, doit faire réfléchir de toute urgence à la nécessité d’évaluer avec beaucoup d’attention les choix politiques qui ont pour objectif de renforcer les pouvoirs des maires sur la sécurité publique. Ces pouvoirs, s’ils sont exercés par ceux qui peuvent les utiliser de façon démagogique, pourraient causer des problèmes sociaux irréparables non seulement à la frontière de Vintimille, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.

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